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Peintures, empreintes, livres

Les paysages s’offrent en toute liberté et restent mon domaine de prédilection. Il n'est pas question de ne s'intéresser qu'aux "beaux paysages". On me montre des volumes, des formes, des couleurs, du beau, du laid et je regarde. Quoi de plus simple ?

Peintures

Ne retenant de la chose vue que des impulsions, la peinture prend forme et vit sa vie. Elle me parle et je lui fais confiance.

La peinture est à l’huile sur toile de lin. Pour les plus grands formats, le travail est lent, très lent. Séchage, grattages, reprises et repentirs s’étalent parfois sur des mois. J’ai un attachement particulier aux couleurs qui ont vécu, roulé leur bosse, et sont parvenues à l’usure qui leur confère un intérêt.

Empreintes

Relever des empreintes : à l’atelier ou dans la nature, il s’agit de poser un papier assez fin (souvent papier Japon) sur un support de bois comprenant des aspérités : morceau de tronc coupé à la tronçonneuse ou comprenant des galeries d’insectes. Avec une mine de pierre noire frottée sur le support, l’empreinte est réalisée et ensuite retravaillée.

Faire des empreintes et des livres relève plus de l’imprimerie. J’utilise des gommes ou des plaques de gomme que j’entaille ou que j'enduis  à l’encre de Chine. Les grisés s’obtiennent en limitant la quantité d’encre et en utilisant des papiers plus ou moins poreux. 

Les empreintes peuvent être ensuite utilisées et montées en forme de livre. Elles sont accompagnées de texte courts que j'écris. Certains livres sont des exemplaires uniques, d'autres sont imprimés en très peu d'exemplaires.

Pour finir…

Je persiste obstinément à chercher le moment où mon travail d’artiste m’entraine au delà des horizons figurés et des sols qui portent nos pas. Je ne saurais rien dire de plus, justement, que le bonheur de chercher, celui parfois de trouver en prenant le risque. Et puis, jour après jour, les fragilités, les découvertes qui sous-tendent l’envie de peindre, d'écrire, d'imprimer et de travailler encore.

L’ensemble de mon travail est dédié à la mémoire de Paul Clerc, grand ami du risque.